• Anamnèses - suite

     

    • Pour le goûter, ma grand-mère montait gauchement sur une chaise en paille, sortait du grand placard une vieille boite en fer un peu gondolée et nous offrait des chocolats blanchis par le temps. Nous allions ensuite au poulailler dénicher les œufs du jour. Le coq faisait un peu peur.

     

    • Sur le chemin du dimanche, qui longeait le ru, de grands peupliers nous dominaient et faisaient de l'ombre. Parfois un troupeau d'oies, le cou dressé, nous coursait... Elles étaient chez elles, nous avions à le savoir.

     

    • J'aimais ouvrir doucement mon cahier recouvert de plastique à carreau. Je savais que, dans la pliure, des bon-points m'attendaient. Il y en avait plusieurs, souvent. Les compter faisait mon bonheur.

     

    • La vieille maison sombre semblait abandonnée et nous attirait par son mystère. Au travers du volet mal fermé nous imaginions un regard inquiétant. Nous voulant téméraires, nous sonnions et partions en courant. Excités, bravaches, rieurs, ne nous avouant pas notre crainte.

     


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