• Je stoppe mon auto au passage pour piétons et laisse traverser un père et sa fille (je ne suis pas en France ; là-bas, cela se fait).

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  • Il y avait le silence qui voyageait, svelte,

    Entre nous, portait les mots,

    Faisait danser les regards,

    Jouait avec les contours de la vie.

    Puis un jour, il y eut le silence immobile.

    Il emplit tout l'espace.

    Il n'avait plus de visage pour l'arrêter.

    Il embua les lèvres scellées.

    Il hurla d'être sans limite.

     

    Il y avait le si-lence au creux des bras.

    Il y eut le non-sens au coeur du vide.

     


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  • Happée par la transparence des chants de l'azur, je me fonds dans la fraicheur acide du matin...

    Je me voudrais sans poids et sans limites, ne faisant qu'un avec cet infini bleu frémissant...

    Clouée au sol, muette, mais innocente, je me prosterne devant tant de beauté...


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  • Éclaboussure d'Or et de Chaleur, Soleil!

     

    Sous mes paupières closes où la lumière danse,

    Je joue avec le rouge, le carmin et l'ambré

    Le vermillon, le fauve, et le safran; transes...

    Mes mains, mes bras, ma peau s'énivrent... assoiffés

    Se tendent, captent le plus de chaud, le plus d'or

    Rester là, immobile et boire, boire... boire encore

     

    Oui, ivre de chaleur, boire tout ce vermeil...


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  • Sous le grand ciel déployé,

    Sculpté de rondeurs pastel,

    Découpé de bruits familiers,

    D'oiseaux qui s'appellent ;

    Silence...

     

    Partout, je T'ai cherché

    Dans les églises et les chapelles ;

    Au cœur de la forêt,

    Dans l'or d'une aube nouvelle ;

    Silence...

     

    Au désert frémissant

    Dans les neiges éternelles ;

    Aux yeux du chat rêvant,

    Dans l'étoile qui étincelle ;

    Silence...

     

    Et je T'ai trouvé,

    Paupières closes en rite solennel ;

    Et questionné,

    Que caches-Tu sous ton voile éternel,

    Silence?

     


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  • Dans la cacophonie de mon âme tourmentée, un murmure soudain se faufile et m'assène un:

    - Combien de fois devrai-je te le répéter: A toujours réfléchir à un demain qui n'a de consistance que dans tes rêves, et à te retourner vers un passé qui ne te fait venir que des larmes, tu ferais bien de m'écouter MOI!

      LUI?

    - Comment!... Tu ne m'as pas reconnu? Pourtant je t'ai offert déjà mille joies, mille douceurs... je t'ai offert la paix... tu sais... ces instants où tu n'as plus de questions ... Ces instants où tout te semble d'une évidence ronde et rassasiante!
    Allons un petit effort!!!

    - Euh...


    - Oui, ça vient... tu m'as sur le bout de la pensée!

    -Tu es... l'Instant? le Présent? l'Ici et Maintenant?

     Celui que l'on cueille dans un souffle, dans un silence?

     - Eh oui... toujours offert, toujours mendiant sur ta route, mendiant de ta reconnaissance...

     Je baisse les yeux...

    - Oui, mais aussi, pourquoi te fais-tu si discret, si diaphane que l'on t'en oublie!!!

     - Si tu ne courais pas si vite...


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  • Poussières aux ailes immenses,

    Jetés au monde par inadvertance :

    Naissance

    Par nos cinq sens,

    Appréhender le monde, son existence :

    Connaissance

    Les autres ; la différence ;

    Le jugement, l'attente, l'espérance :

    Reconnaissance


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  •  

    Funambule de la Vie

    Sur le fil de Soi

    J'oscille...

    Par-dessus les océans des compromissions

    Par-dessus les mers des concessions

    Je vacille...

    Arrimée au balancier de mes résolutions

    Yeux rivés sur mes aspirations

    Je chancèle...

    Je titube...

    Je tangue...


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  • « A ce rythme là, tu ne vas pas tenir ! Reste donc !»

    Pattes repliées, ronron déployé, le chat est allongé, tout contre moi collé, et m'observe de ses yeux dorés.

    Chat, dès potron-minet, j'ai tant et tant à dire !

    Tu le sais pourtant bien, il me faut me lever, et coucher sur papier, tous ces mots qui me hantent,

    me tiennent éveillée ;


    Le merle et le pinson, la forêt, le jardin ont tant à me conter !

    Il me faut les noter, tous ces sons de l'été, pour ne pas oublier...

    Et puis aussi, lire tant de nouvelles de ces amis lointains...

    Toutes ces musiques, qui chantent et m'enchantent...

     

    Les oiseaux de l'aurore, et l'abeille affairée de l'aube à la brune, font leur petit métier, ne comptent pas leurs heures, tout à leur ouvrage.

    Je ne pourrais pas montrer moins de courage !

     

    Toute cette ardeur et belle effervescence dans les veines du monde, est de cette essence qui me brûle maintenant.

    Debout, le chat, allons ! Et honorons la vie, l'amitié, les saisons !

     

    C'est promis, tout à l'heure, le travail accompli, sous le pommier en fleur, là, je te rejoindrai...

    Et vidée de mes mots, heureuse, je m'endormirai, en rêvant je le crois, d'un tout nouveau récit !


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  • La simplicité des heures de la vie a échappé aux humains;

    ils préfèrent le leurre de la complexité !


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