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Chant
Et la solitude sonne creux au ventre
Quand les flonflons des autres hantent les cieux immobiles
Vite, le livre, parle moi
Abreuve mes yeux assoiffés de caresses
Pénètre l'océan abyssal creusé de mes manques
La chair se fane de n'être plus touchée
Et la lune menteuse
qui promet le sommeil !
Il y aura encore les bras du soleil
Puis les doigts du vent
Le murmure à l'oreille
De l'insecte suivant sa course
Sans me voir
Qui puis-je ?
Mortelle randonnée de solitude
Tags : chant, solitude, yeux, abreuve, moi
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