• « Quand je fus las de chercher j'appris à faire des découvertes… » (Frédéric Nietzsche)

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  • Quand ma plume se fait rétive,

    Et qu'elle ne trouve pas les mots

    Devant la beauté du jour,

    Le charme d'un paysage,

    Donnez-moi le pinceau de Magritte,

    Alors je vous dirai l'Empire des lumières ;

    Ou celui de Monet, pour leurs scintillements...

    J'aimerais celui de Georges La Tour

    Pour le jeu de l'ombre éblouie de clarté...

    Avec l'art de Modigliani,

    Je vous dévoilerai la beauté

    D'un visage ou d'une courbe lascive

    Offrez-moi le talent de Gauguin ;

    Je vous conduirai aux royaumes colorés et lointains.

    Et celui de Matisse, pour vous peindre

    Les rêves bariolés les plus fous;

    Accordez-moi enfin le génie de Chagall ;

    Je vous offrirai les infinies nuances d'un firmament...

     

    Qu'aurai-je alors de plus à faire que... silence.


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  •  Le nez dans le lilas, à pleines narines, j'aspire profondément, intensément, longuement le parfum du printemps...

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  • Il a passé de longues minutes

    langue tirée

    absorbé par sa tache

    penché sur sa feuille

    Et maintenant

    les doigts barbouillés, le visage aussi, un peu

    il tend son dessin à maman

    « pour toi maman »

     

    Il a mis tout son cœur, dans ce cadeau

    alors il attend...

    il observe...

    il connait bien maman,

    il scrute les signes...

     

    ça y est !

    il a vu,

    il sait !

     

    il a vu

    le sourire

    le petit mouvement du sourcil

    l'éclat d'amour dans son regard

    ça lui suffit...

     

    il écoute à peine le

    « merci, mon chéri »

     

    Il sait:

    Il EXISTE

    Il EST RECONNU

    Il EST AIMÉ

     

    Il peut partir, sautillant, insouciant, vers la Vie...


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  • Avril, Avril !

    Avant que tu files

    Que tu t'exiles

    Laisse-moi louer ta beauté, fragile

    comme un léger fil

    qui ondule au vent, gracile

     

    Avril, Avril !

    Donne-moi encore ces babils

    Les joyeux trilles

    De tous ces volatiles

    Qui chante sous le grésil

     

    Avril, Avril !

    Je me grise des odeurs subtiles

    de tes fleurs volubiles

     

    Avril, Avril !

    Je te voudrais immobile

    Mais déjà tu files

    Sur un battement de cil...


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  • En chaque nuit, si je vous disais

    Un bel ange vient me visiter

    Abandonnant ses ailes nacrées

    Pour un manteau de velours doré

     

    Il désire son lot de tendresse

    Alors contre mon cœur il dépose

    Sa tête et son petit museau rose

    Pour que de ma main je le caresse

     

    Rusé, il sait que parfois, la nuit

    Me hante des démons importuns

    Il raconte alors que tout va bien

    Et je m'endors tapie contre lui

     

    Il pose sur mon sommeil des yeux

    Où les étoiles se sont accrochées

    Leur azur semble l'immensité

    Et il veut que mes rêves soient bleus


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  •  Vendredi soir... 18h20

    Accoudée à mon bureau, goûtant au calme de cette fin d'après-midi, je laisse mon regard errer tantôt sur les nuages qui se penchent à ma lucarne, tantôt sur la pile de livres qui bordent sagement la table, attendant mon œil attentionné.

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  • Au cœur d'une forêt, soudain un bruissement

    Un éclair fauve qui, d'un buisson bondissant

    Nous laisse fascinés, un peu déconcertés

    C'était un fier chevreuil, qui devant nous, fuyait...

     

     Nous en voulions encore, le retenir, l'admirer

    Prolonger cet instant de bonheur étonné

    Où le cœur est joyeux, parce qu'il a frémi !

    Mais c'est par sa fuite, qu'il nous laisse ravis...

     

    La beauté sauvage, qui nous a enchantés

    A changé la forêt et les sens éveillés,

    Nous allons à pas retenus, aux aguets,

    Car en chaque bosquet, elle peut être cachée...


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  • Promenade en forêt

    Au creux d'un chemin de terre, raviné, sombre, un éclair mauve.

    Une campanule, solitaire y a élu domicile.

    - Même si c'est à l'ombre, même si c'est caché et que personne ne me voit... c'est là que je fleuris le mieux, me dit-elle !

     

    Trouver Sa terre, s'y installer et fleurir de Sa belle Fleur...

    Même petite, même si peu visible, même si simple... Sa Fleur!


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  • La Pâque de l'écrivain

     

    C'est une main qui se saisit d'un livre, l'ouvre

    C'est un regard qui se pose sur la page

    Et ressuscite les mots couchés sur le papier.


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